|
Ce site utilise des cookies afin de vous offrir une meilleure expérience de navigation. Continuer à le visiter signifie que vous acceptez leur utilisation.
Ce site utilise des cookies afin de vous offrir une meilleure expérience de navigation. Continuer à le visiter signifie que vous acceptez leur utilisation.
|
|
|
IV. NOTRE ENVIRONNEMENT
EST-IL MENACE ? IV. — LA PROTECTION DES ESPECES ANIMALES ET VEGETALES MENACEES. La vie elle-même peut être menacée. Nombreuses sont les espèces animales et végétales qui ont disparu depuis quelques siècles, depuis que l'homme s'est fait de plus en plus envahissant sur la planète. Plus nombreuses encore sont celles qui, actuellement, ne seront sauvées que si les mesures de protection dont elles font l'objet sont parfaitement respectées, et si l'on ne détruit pas le milieu où elles vivent. La fiche suivante, extraite du dossier : « Monsieur le Maire et l'environnement » donne des indications fort précieuses à ce sujet. La pression cynégétique, la pêche et diverses interventions humaines souvent brutales conduisent à protéger des espèces animales et végétales menacées de disparition. Seront également protégées des espèces sur lesquelles les chasseurs et les pêcheurs seraient tentés de jeter leur dévolu alors que leur recherche, leur tir et leur pêche ne relèvent pas d'un sport véritable. D'autres espèces enfin constituent un ornement de la nature et peuvent être considérées comme jouant un rôle attractif ou d'animation tel, qu'elles sont plus rentables vivantes pour le bien de tous que mortes ou desséchées pour le plaisir d'un seul. La situation est telle, aujourd'hui, qu'il est indispensable même de réviser la notion « d'animal nuisible ». La destruction des animaux ne peut plus relever de la décision d'une seule personne en considération de dégâts localisés et souvent mineurs. C'est ainsi que la puissance publique s'est vue dans l'obligation de prendre sous sa sauvegarde un certain nombre d'espèces dont la disparition est source de nuisance beaucoup plus importante que leur présence. Espèces protégées Issue de nombreux textes, la liste des espèces protégées sur tout le territoire est donnée par l'arrêté du 24 janvier 1972 (J.O. du 15 février) modifié en septembre 1972. Elle est la suivante (Cette liste a bien sur évolué depuis cette date - note du webmestre) : OISEAUX
— Tous les rapaces diurnes et nocturnes. C'est une réglementation récente
et formelle.
MAMMIFERES
— Les bouquetins, chamois, et isards de l'année, les faons, hères,
chevillards, cerfs de Corse. Dans certains départements, cette liste est étendue par l'arrêté réglementaire sur la police de la chasse. Se renseigner à la préfecture (Code Rural art. 393, 394, 395). D'autre part, les arrêtés fixant des dimensions minimales pour la pêche de certains poissons (truites, saumons, carpes, etc.) et crustacés (écrevisses) peuvent être considérés comme des mesures de protection de ces espèces. Il n'existe pas en France de plante protégée (à la date de ce dossier : 1973). Il est certain cependant que les plantes suivantes ont gravement souffert des préjudices des promeneurs. Cette liste n'a d'autre prétention que d'attirer l'attention sur certaines plantes menacées, parmi des quantités d'autres :
— Ancolie des Alpes, En France même, les passereaux migrateurs, la plupart très utiles à l'agriculture, sont pris au filet, en quantité effrayante, dans certaines régions des Landes ou du Midi.
La revue « Bêtes et Nature » (numéro 100 août 1972) publie l'exemple
suivant : Après les massacres de bébés phoques, ceux des félins tachetés attirent mainte-, nant l'attention :
L'OPERATION FELINS TACHETES
DE PANDA-JEUNESSE. « Je rentre de l'Inde. Trois mois, caméra au poing, sur la piste des grands félins. Une enquête pour connaître la vérité sur un scandale. « Autant vous le dire tout de suite : Le Tigre va disparaître de l'Inde comme il a disparu partout ailleurs. « Il y a quinze ans, en comptant les traces aux points d'eau, on en recensait 42 000. L'année dernière, il en restait 1 800. Vous avez bien lu ! MILLE HUIT CENTS. Et partout c'est la même chose : en 1969, les Américains ont importé 133 064 peaux d'Ocelots, 9 831 dépouilles de Jaguars. En Afrique, la Panthère — ou Léopard — s'est raréfiée en 5 ans. En Iran, un seul Guépard était encore vivant en 1969. Prétendre arrêter ce massacre en réprimant la chasse ou le braconnage est une utopie. La solution, c'est de stopper toute commercialisation de la fourrure de ces félins tachetés. « Aujourd'hui nous devons faire un choix : protéger ou détruire. Partout dans le monde, le W.W.F. (World Wildlife Fund) tente de sauver la nature. Ce travail énorme ne peut se faire sans vous. Je vous demande donc de participer à cette action et d'en parler autour de vous. Pour la beauté des Tigres et le respect de la vie. ». Ce texte émouvant du Président d'honneur de Panda-Jeunesse accompagne les pétitions qui sont envoyées sur leur demande à tous les jeunes, quelle que soit leur appartenance, qui désirent s'associer à cette campagne des Panda-Clubs du World Wildlife Fund. Il faut que nous puissions récolter des dizaines de milliers de signatures... Signez et faites signer cette pétition par vos parents, vos amis, vos voisins. Elle sera remise au gouvernement afin qu'il prenne des mesures pour faire cesser l'importation des félins tachetés et de leurs peaux... » « BETES ET NATURE » s'associe énergiquement à cette campagne car nous voudrions qu'elle déclanche une véritable mobilisation générale de toute la jeunesse en faveur de la sauvegarde de ces magnifiques représentants de la faune sauvage. Si vous ne l'avez pas encore fait, réclamez des pétitions et de la documentation concernant cette opération (en joignant 1 F en timbre pour frais d'envoi) à cette adresse : — PANDA-JEUNESSE « OPERATION FÉLINS TACHETÉS » Boîte postale n° 19 — 92360 MEUDON-LA-FORËT. |
|
